Elle a fait semblant toute sa vie
Cachée au fond d'elle sa phobie
Ne montrant aux plèbes qu'un sourire
Esquisse d'une image qui la fait souffrir
Mais pour elle dur n'est pas que ce fardeau
Mais les coups qu'elle encaisse sans dire mots
L'affliction n'est pourtant pas celle que l'on croit
C'est de cacher son indigence au fond de soi
Sous peine de se faire punir
Par un être qui peut finir par vous occire
Pourtant...

Dans ce conte défait
Laissant place à la cruauté
Elle ne peut que souffrir
Sans crier, sans rien dire

Elle ne pense plus à la vie
Depuis longtemps elle est fini
Le mieux est d'en profiter
De faire en sorte de l'arrêter
Tant qu'elle en a le contrôle
Assez la mort, elle la frôle
Ainsi...

Après tant d'années à souffrir
A supporter les pleurs de son bourreau
Elle voudrait pouvoir agir
Sur celui qui lui fait porter le chapeau
Après s'être voilée durant toute sa vie
Avoir été humiliée sans n'avoir mot dit
Elle est prête à se venger de son tortionnaire
Après réflexion, elle prend le révolver
Se penche sur cet homme, met l'arme contre sa tempe
Après détonation tourne vers elle la détente.

Dans ce conte défait
Qui cède à la triste réalité
Elle ne veut plus souffrir
Sans dire mot ni crier
Elle ne pense plus à la vie
Car pour elle c'est fini
Elle a eu raison d'en profiter
Tôt ou tard elle l'aurait regretté
Elle l'a tué, elle a été forte
Mais aujourd'hui triste sort
Elle en est morte.
Et pourtant
Beaucoup d'histoires
Se terminent de manière banale
Comme cette chanson d'amour à deux balles